Description
Par Trazom, il faut lire Mozart à l’envers. L’objectif de cette œuvre est de transformer petit à petit une séquence sérielle totale en un passage purement classique. La séquence initiale de référence (n°1) contient exactement 3 fois chaque note de la gamme dodécaphonique et se compose de rythmes divers combinant les possibilités de rythmes simples d’une mesure simple (blanche, noire, croche, double croche et leurs silences). Au bout de 24 variations (23 si l’on exclut la séquence initiale) les 40 notes de la séquence initiale se transforment ainsi : 17 séquences transformant 2 notes avec 6 séquences transformant 1 note dans cet ordre en partant de la n°1 : 1 note variée / 2 notes variées / 2 / 1 / 2 / 2 / 2 / 1 / 2 / 2 / 2 / 1 / 2 / 2 / 2 / 1 / 2 / 2 / 2 / 1 / 2 / 2 / 2. Les variations concernent également le rythme : les 24 temps (12 à la main droite, 12 à la main gauche) se transforment un par un dans un ordre logique au cours des 23 variations. La séquence n°1 éclot au fur et à mesure et devient lors de la séquence finale (n°24) un extrait significatif de l’Andante cantabile K330-332 de Wolfgang Amadeus Mozart (composé en 1783). Véritable tour de magie, on passe d’une séquence sérielle à Mozart ! Cette œuvre marque un tournant décisif dans la musique minimaliste, un développement psychologique et concret de la musique répétitive.
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